Astuces pour vaincre efficacement la procrastination

5 conseils utiles pour réussir à vaincre efficacement la procrastination

Par Teresa Pozo Lopez
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Il nous est tous arrivés déjà cette fois où une tache prévue a dû être reportée. Jusque-là, on peut le mettre sous le coup d’une fatigue ou d’une paresse subite, tant qu’il ne s’agit pas d’une pratique quotidienne. Parce qu’à la réalité, le mal est dans l’habitude et définit un comportement inconscient, dont les origines et conséquences peuvent être multiples, tout comme les solutions y afférant. Qu’est-ce que la procrastination ? Comment lutter contre cette tendance ?

Procrastination : à quel moment en parle-t-on ?

”Ce n’est peut-être pas si urgent que ça”, ”il n’y a rien d’urgent”, ”je vais le faire plus tard ou demain”… Dans une certaine mesure, nous avons tous entendu cette phrase un jour ou peut-être même en avons été l’auteur. Cependant, quand cette phrase devient une manie comportementale, elle se transforme en un mal considéré dans le jargon littéraire comme la définition du mot procrastination. Un comportement parfois pesant, qu’il nécessite l’intervention de spécialistes comme on en trouve sur helpsy.io.

Étymologiquement, le concept provient du latin procrastination qui signifie ajournement, et de cras, qui signifie demain. Littéralement, la procrastination désigne donc le report d’un événement, d’une activité à un moment ultérieur et sans raison précise. Elle se traduit donc par une tendance à remettre les choses au lendemain, à différer des tâches, de la vie personnelle comme celle professionnelle. Concrètement, le procrastinateur ne manque pas de capacité manifeste pour réaliser le travail concerné, mais se retrouve emporté par un élan de report qui peut tirer ses origines de diverses situations.

Nait-on procrastinateur ou le devient-on ?

On ne va pas se le cacher, la procrastination est d’une certaine façon un mal commun à tous. Dans la pratique, elle s’appuie sur un phénomène inconscient qui peut être lié à plusieurs facteurs. Dans le bon sens, le procrastinateur peut l’être devenu parce que porté par un excès de perfectionnisme.

Mais généralement, la procrastination est la conséquence d’un problème de gestion du temps, des troubles de la concentration, ou encore d’un manque d’organisation. Aussi, des problèmes de confiance et la peur de l’échec peuvent être également à l’origine de cette attitude comportementale, tout comme un manque de concentration ou le stress.

Conseils pour lutter contre la procrastination : établir la liste de causes

Comment pourrait-on combattre l’envie de procrastiner sans connaitre ce qui la motive réellement ? Comme de coutume, la solution contre un mal n’intervient que lorsque sont parfaitement circonscrites les causes de celui-ci.

Cette étape est celle d’une réflexion sérieuse fondée sur la réponse à plusieurs questions que doit se poser le procrastinateur : pourquoi j’ai tendance à repousser au lendemain les choses ? Qu’est-ce qui m’empêche de réaliser mes tâches de façon systématique ? L’exercice sera complètement réussi lorsque plusieurs réponses vont apparaitre. L’objectif étant une prise de conscience du procrastinateur de ses difficultés afin d’y adapter des corrections.

Déterminer les tâches qui font objet de la procrastination et établir une liste de priorité

Après avoir pris conscience des causes de la procrastination, il est aussi important de déterminer les tâches pour lesquelles la procrastination semble s’imposer. S’agit-il d’une tâche particulière ? Est-ce une activité professionnelle ou domestique ? Y a-t-il un moment précis où cette procrastination est poussée ?

Cette étape est utile pour définir une organisation de travail et mettre en place une politique de priorisation. Concrètement, il s’agit de lister les tâches à venir, en renseignant au besoin, dans un tableau pour avoir un visuel dessus et éviter d’être surpris par le temps.

Éviter les sources de distraction pour combattre la procrastination

Bien que la liste de priorité soit établie, plusieurs sources de distraction peuvent s’imposer et empiéter la concentration, notamment lorsqu’il s’agit des tâches professionnelles. Le téléphone, les emails, les réseaux sociaux, la télévision, le cadre amical sont autant d’éléments qui peuvent retarder l’accomplissement d’un boulot ou retarder le rendu d’un document par exemple.

Le conseil pour vaincre cette tendance est de prévoir des plages de travail pendant lesquelles il est utile de s’isoler et de déconnecter les réseaux sociaux. À terme, un bilan est toujours utile pour déterminer le moment de la journée pendant lequel vous vous sentez le plus productif afin de l’appliquer pour la suite.

Prendre une pause, pour mieux se relancer

Même si cela pourrait paraitre paradoxal, le repos après plusieurs heures de travail est très bénéfique et utile dans le processus d’accomplissement de ladite activité. Surtout lorsqu’il s’agit de grands projets professionnels, le lâcher-prise permet de souffler et se régénérer les idées.

Consulter un psychologue en ligne

Heureusement, la procrastination n’est pas une maladie en tant que telle. Plutôt, elle est considérée comme un trouble du comportement qui nécessite dans certains la consultation d’un psychologue professionnel. Spécialiste du comportement et des émotions, ce professionnel interroge le patient pour parvenir à identifier les points d’ancrage de l’attitude de procrastination. Ce faisant, il crée une relation de confiance et utilise différentes techniques de psychothérapie pour aider à comprendre et résoudre cette procrastination sur le long terme.